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L'arrivée de la 5G se précise en France. Elle devra respecter une répartition équitable sur tout le territoire.

Attribution des fréquences : l’arrivée de la 5G se précise

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Attribution des fréquences : des décisions proches

L’attribution des fréquences propres à la 5G est une étape clé pour le futur développement de cette technologie. Cette année, le Gouvernement doit en fixer les modalités. A ce titre, l’année 2019 sera donc décisive. En effet, la répartition des bandes de fréquences va conditionner l’usage de la prochaine génération des télécommunications mobiles.

Une répartition équitable sur tout le territoire

Afin de préciser l’attribution des fréquences de la 5G, un appel à candidatures sera bientôt lancé. Il permettra de choisir les lauréats. Auparavant, le même sytème avait déjà servi pour la technologie 4G. Récemment, madame Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État chargée des Télécoms, a précisé au journal Le Monde que l’exécutif voulait qu’aucune zone du territoire ne soit négligée. Ainsi, la secrétaire d’État a déclaré : « Notre ambition est de couvrir un maximum de la population et d’usages, en déployant dans chaque situation la technologie la plus adaptée. »

Le rôle déterminant de l’ARCEP

Pour atteindre ce résultat, l’ARCEP, le Régulateur des Télécoms, sera vigilant. Il veillera à respecter les attentes de l’exécutif, lors de l’attribution des fréquences de la 5G. En clair, aucune zone rurale ne devra en pâtir. Donc, la 4G ne sera pas la seule technologie accessible dans les zones enclavées. Par conséquent, pour atteindre cet objectif, les quatre opérateurs ne négligeront pas les zones moins habitées. Cependant, dans un premier temps, les grandes agglomérations et les entreprises importantes auront inévitablement un avantage.

Des attributions encadrées

La répartition des fréquences propres à la 5G sera bientôt définie.

Cet été, l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes encadrera la future attribution des fréquences 5G. Pour cela, elle définira un cahier des charges précis. Par la suite, une mise aux enchères sera mise en place. De cette manière, la répartition de blocs de fréquences sera choisie pour chaque candidat. Grâce à cette répartition, l’Etat devrait collecter des sommes importantes. Celles-ci pourraient atteindre plusieurs milliards d’euros. Cependant, les montants réclamés ne devront pas être excessifs. En effet, il faudra laisser aux opérateurs des moyens suffisants pour conduire leurs travaux. Par avance, on sait que ces chantiers seront coûteux.

2020 : l’année des choix

L’année prochaine, plusieurs répartitions découleront de certains choix décisifs. A cette occasion, les prochaines attributions devront préserver un juste équilibre concurrentiel. Sur ce point, la secrétaire d’État a déclaré : « L’enjeu est de trouver le juste milieu avec l’ampleur des investissements à réaliser par les opérateurs […]. On doit pouvoir aménager de la place pour les quatre opérateurs, afin qu’ils fournissent des services 5G dans de bonnes conditions. » Ainsi, pour une répartition équitable, l’attribution des fréquences de la 5G devra pratiquer des tarifs ajustés. Ainsi, elle pourra se dérouler dans les meilleures conditions.

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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.