Attaques de goélands : une agressivité inattendue
Récemment, des attaques de goélands ont surpris la police parisienne. En effet, ces oiseaux marins généralement pacifiques s’en prennent depuis peu aux appareils de surveillance qu’utilise la préfecture de police. Déjà une dizaine d’attaques ont eu lieu.
Des agressions à répétition
Depuis maintenant cinq ans, les services de police se servent de drones dans la Capitale, pour réaliser des missions de surveillance. De fait, l’aide qu’apporte ces engins volants est appréciée. A l’évidence, ils permettent d’obtenir des informations différentes de celles fournies par les anciens moyens logistiques. Peu à peu, leur surveillance aérienne a fait ses preuves. Cependant, depuis quelques mois, la Direction des Services Techniques et Logistiques a constaté une dizaine d’attaques de goélands, lors de certains vols. A Paris, ce service supervise l’usage des drones par la police. Etonnamment, ces problèmes sont causés par une agressivité réelle de ces oiseaux. En effet, ils montrent clairement leur hostilité à l’égard des drones. En clair, ils les considèrent comme une menace.
Une raison naturelle
La police parisienne va devoir trouver une solution contre les attaques de ses drones par des goélands.A ce jour, aucune de ces attaques n’a entraîné de réel dégât. A chaque fois, le pilote qui dirigeait le drone agressé a réussi à le faire atterrir en urgence, sans casse. Néanmoins, le risque qu’un jour un drone tombe sur un passant, suite à une attaque, existe malgré tout. Par conséquent, les policiers restent vigilants. Après réflexion, la police s’est aperçue que ces agressions de drones se produisaient surtout entre mars et mai. Or, pour ces oiseaux, cette période correspond à celle de la nidification. En fait, leurs réactions agressives sont dues au fait qu’ils protègent leurs nids. Par conséquent, le comportement des goélands s’explique très simplement : ils défendent juste leur progéniture.
Des solutions envisagées
Pour résoudre ce problème, la préfecture de police a décidé de réagir. Notamment, en plaçant sur leurs drones des appareils qui émettent des cris de rapaces, très dissuasifs. Les services de police envisagent aussi de doter leurs appareils d’émetteurs d’ultrasons. Actuellement, des tests seraient en cours. En conclusion, la cohabitation dans le ciel entre les oiseaux et les drones est parfois difficile. Pour preuve, le rapport de force ente goélands et drones peut aussi s’inverser. Ainsi, à Trouville, dans le Calvados, la ville utilise aussi des drones, mais pour réduire le nombre de ces grands oiseaux marins, trop envahissants.
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