La qualité de l’air
La ministre de la Transition écologique vient d’annoncer une modification du système de calcul de l’indice ATMO. Cet indice de la qualité de l’air va, désormais, intégrer les particules fines très dangereuses.
L’ATMO et la qualité de l’air
L’indice ATMO a été créé en 1974 à l’initiative du Ministère de l’environnement et de plusieurs AASQA ; les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air. Il permet d’évaluer la qualité de l’air dans les zones habitées par au moins 100 000 personnes. Il s’agit d’une échelle de 1 à 10 ; 1 correspondant à un air très sain et 10 à une très forte pollution atmosphérique. L’indice ATMO est donc calculé par rapport aux polluants atmosphériques. ATMO France fédère le réseau national des Associations de surveillance de la qualité de l’air. Ce réseau se compose de 18 organismes régionaux agréés par la Ministère en charge de l’environnement.
La révision de cet indice
Le gouvernement a donc décidé de réviser l’indice de la qualité de l’air afin de le rendre plus efficace. Il a intégré les particules fines qui causent chaque année 48 000 morts prématurées. L’indicateur de pollution devenait quelque peu inadapté. On lui a donc intégré les particules fines PM 2,5 (inférieures à 2,5 micromètres). L’indice ATMO agrégeait quatre principaux polluants de l’air : les particules PM 10, l’ozone, le dioxyde d’azote et le dioxyde de soufre. L’ajout des particules PM 2,5 va rendre cet indice plus efficace. Ces particules pénètrent en effet plus facilement l’organisme et peuvent être très nocives.
Un indice qui compte en France
L’indice ATMO a été créé en 1974 à l’initiative du Ministère de l’environnement et de plusieurs AASQA
La modification de l’indice de la qualité de l’air passe par le changement de calcul de l’indice ATMO. Ce dernier intervient alors que la France connait quelques problèmes de pollution dans ses grandes villes. En effet, la France fait toujours l’objet d’une procédure de l’Union européenne. Notre pays, comme sept autres pays européens a été renvoyé devant la Cour de justice pour non-respect des normes de pollution de l’air. Les émissions de polluants baissent globalement en France, notamment les gaz à effet de serre. Mais certains objectifs ne sont pas atteints, notamment les oxydes d’azote qui proviennent de l’utilisation des combustibles fossiles.
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