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Zones à faibles émissions

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Pollution : des villes interdites aux véhicules polluants

La Métropole européenne de Lille souhaite créer des zones à faibles émissions sur onze de ses communes. Les véhicules les plus polluants n’auraient pas le droit d’y circuler.

Zones à faibles émissions

Les zones à circulation restreinte sont devenues aujourd’hui des zones à faibles émissions. Ce sont donc des zones urbaines dont l’accès est réservé aux véhicules les moins polluants. La France a mis en place ce dispositif  en août 2015 dans le cadre de la Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Il figure dans le projet d’orientation sur les mobilités. Les zones à faibles émissions insistent donc sur l’objectif de qualité de l’air et de santé publique. Face aux enjeux sanitaires liés à une qualité de l’air dégradée et aux valeurs importantes des particules fines, de nombreuses communes ont fait le choix d’instaurer de telles zones protégées. Leurs objectifs est de diminuer la pollution routière de l’air en imposant des contraintes de circulation.

Un projet de ZFE pour Lille

Face à l’urgence climatique, la Métropole européenne de Lille a fait le choix de s’engager dans des actions anti-pollution. Elle souhaite y créer des zones à faibles émissions sur onze de ses communes. Les véhicules les plus polluants n’auraient plus le droit d’y circuler. L’objectif de la Métropole est d’améliorer la qualité de l’air.  Seules les vignettes Crit’Air qui sont déjà utilisées lors les périodes de circulations restreintes permettent l’accès à ces zones. L’interdiction de circuler n’y sera plus seulement effective lors des alertes ; elle pourra être appliquée de façon permanente ou programmée sur certaines plages horaires. Chaque collectivité pourra choisir son périmètre, ses horaires et les véhicules interdits.

De plus en plus de ZFE

En Europe, il existe déjà plus de 200 ZFE.

Il existe déjà plus de 200 ZFE en Europe. En 2018, 12 pays européens en avaient mis en place en y interdisant les véhicules les plus polluants. La France est en retard sur ce mouvement mais il semble bien, actuellement, se développer. C’est le cas pour la Métropole européenne de Lille ou encore la communauté urbaine d’Arras. Après Paris, ces deux territoires travaillent activement sur ces projets. Des études de faisabilité sont en cours ou sont même terminées, les maires doivent se prononcer sur le sujet. Un tel chantier est long à mettre en place et doit s’accompagner d’un important travail de communication et de sensibilisation. Par ailleurs des aides financières sont possibles. Des appels à projet « Villes respirables ou « Zones à faibles émissions » a été lancé afin d’obtenir l’aide de l’ADEME ou de l’Europe.

  • Nous vous invitons à lire également notre article sur l’exemple de Rennes en matière de préservation de la qualité de l’air.
  • Sur ce sujet, le Bulletin des Communes vous invite à lire aussi cet article


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Jean Jacques Alvo a découvert sa vocation pour le journalisme après un séjour formateur de deux ans aux États-Unis. Il débute sa carrière dans la presse écrite, où il acquiert une solide expérience. En 2001, il accède à une position de premier plan en prenant la direction de la rédaction du Bulletin des communes. Sous son impulsion, il redéfinit la ligne éditoriale du bulletin pour mieux répondre aux besoins des élus, ainsi qu'à ceux des cadres et agents des collectivités locales et territoriales. Il réalise des articles de fond et des interviews de terrain afin de remonter à l'échelon national les bonnes pratiques locales, pouvant apporter une aide précieuse à la prise de décision pour d'autres élus confrontés aux mêmes défis sur leur territoire.