Dijon se chauffe écolo
Depuis plusieurs années, le chauffage urbain de la commune de Dijon est en pleine mutation. Les travaux ont repris cet été avec un objectif de développement durable affiché.
Le réseau de chaleur urbain
Cet été encore, de nombreux travaux sont mis en place à Dijon. Il s’agit du chantier de rénovation du réseau de chaleur urbain de Dijon. Les travaux s’accélèrent donc avec toujours ce même objectif de développement durable. Le but de la municipalité est de réaliser des économies d’énergie et moins polluer. Mais en plus, Dijon métropole souhaiterais faire de son réseau de chauffage urbain l’un des plus importants de France. D’ici 2023, il atteindra 120 kilomètres et pourra chauffer l’équivalent de 50 000 logements. La métropole joue ainsi sur le qualitatif et le quantitatif pour chauffer le territoire. En 2017, le réseau de chaleur urbain de Dijon a été labellisé écoréseau de chaleur. Cela a permis à Dijon de devenir une des collectivités les plus écologiques de France.
Les réseaux de chaleur urbain
Un réseau de chaleur urbain est une installation distribuant à plusieurs utilisateurs clients de la chaleur produite par une ou plusieurs chaufferies, via un ensemble de canalisations de transport de chaleur. Cette chaleur est ainsi principalement utilisée pour le chauffage des bâtiments et de l’eau chaude sanitaire. Ce réseau de chaleur est donc un système à l’échelle urbaine. Les énergies utilisées sont le gaz naturel, le fioul, le charbon, la biomasse, la géothermie ou la chaleur de récupération. Aujourd’hui, ces réseaux de chaleur sont considérés comme un véritable outil permettant de développer l’utilisation des énergies renouvelables. Ce réseau de chaleur urbain va générer une baisse moyenne de 15% des factures énergétiques des habitants et des structures connectées.
Dijon se chauffe durable
Cet été encore, de nombreux travaux sont mis en place à Dijon.Durant cet été, on va poser cinq kilomètres de canalisations à Dijon. Il s’agit de développer le réseau de chauffage urbain pour qu’il puisse à terme alimenter l’équivalent de 50 000 logements. L’objectif est ainsi de réaliser une interconnexion entre les deux circuits indépendants de chauffage de la métropole. Le circuit sud est alimenté par une chaufferie bois et l’autre circuit fonctionne avec l’usine d’incinération des déchets. La jonction entre les deux branches préexistantes sera mise en place dans le cadre d’une délégation de service public. L’objectif de ce chantier est de dépasser les 75% d’énergie renouvelable et d’éviter l’émission de 38 500 tonnes de CO2 par an dans l’atmosphère.
- Le Bulletin des Communes vous suggère aussi cet article