La French Tech : six chiffres-repères d’un secteur économique qui monte

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Le rapport d’activité de L’Agence du numérique, qui chapeaute l’activité globale de la French Tech, a établi un rapport qui permet de mieux appréhender l’importance et le poids qu’occupe ce label dans le domaine de l’entrepreneuriat technologique français.

La French Tech : un secteur fort, en voici six chiffres essentiels.

L’année dernière, 9.400 start-up ont été répertoriées en France. Un tiers de ces jeunes sociétés sont concentrées en Île-de-France, le pourcentage restant se répartissant dans tout l’Hexagone, ce qui inclut la région Outre-mer. Particulièrement dynamique, l’essor des start-up travaillant dans ce domaine montre qu’elles ont progressé de 30 % en trois ans, entre 2012 et 2015. En comparaison, ce chiffre est dix fois supérieur à celui des entreprises traditionnelles.

Le label French Tech a été décerné à 13 métropoles, à savoir : Aix-Marseille, Bordeaux, Brest, Caen-Rouen-Le Havre, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Nantes, Nice, Saint-Malo et Toulouse. Ces villes ont toutes été labellisées entre novembre 2014 et juin 2015, ce qui leur a permis d’accroître leur visibilité sur l’ensemble du territoire. Cette initiative leur a permis de se démarquer par rapport aux autres écosystèmes locaux, en constituant, aux côtés de Paris, « l’équipe de France des start-up ».

La French Tech rassemble au total 6 réseaux thématiques, qui ont pour appellation : HealthTech, Iota, EdTech et Entertainment, CleanTech et Mobilité, FinTech et FoodTech. Cette communauté d’entreprises œuvre également dans des secteurs variés, tels que la sécurité, le retail, les sports et la vie privée.

La French Tech est actuellement présente dans 22 villes, réparties sur 5 continents. Installées entres autres aux États-Unis, au Japon ou en Angleterre, dans des places économiques centrales, ce réseau français mondial permet à ses start-up de se développer à l’échelon international. Les professionnels français peuvent ainsi trouver dans ces divers pays une véritable communauté d’entrepreneurs et d’investisseurs français, sur lesquels ils peuvent compter pour se développer au sein des écosystèmes locaux.

Le programme du Pass French Tech a rassemblé plus de 209 start-up. Issues de trois promotions successives, ces jeunes sociétés innovantes bénéficient depuis 2014 du réseau et de la visibilité qu’offre la French Tech. Repérées par les métropoles labellisées, ces start-up peuvent, grâce à ce programme, profiter d’aides pour accélérer leur développement, aussi bien en matière de levée de fonds que d’expansion internationale. Différents partenaires soutiennent ce programme, dont Bpifrance, Business France, l’Inpi, Coface et la DGE.

– Ces4 dernières années les subventions allouées à 6 projets privés destinés à promouvoir les start-up françaises a atteint la somme de 3 millions d’euros. Des événementiels et des programmes comme la French Touch Conference, Reboot, NUMA International, Reviens Léon, Hello Tomorrow Global Summit constituent ensemble une forte synergie, très favorable à la French Tech, ce qui renforce considérablement son attrait et sa visibilité au niveau international.



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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.