Justifications : des moments difficiles pour le patron de Facebook.
Sommé de se justifier les 10 et 11 avril devant le Congrès américain, Mark Zuckerberg a eu bien du mal à s’expliquer sur l’usage illicite des données personnelles de plus de 80 millions d’utilisateurs américains de Facebook, captées par l’entreprise Cambridge Analytica à des fins électorales.
Mal à l’aise en public, répétant maintes fois qu’il était désolé et qu’il s’excusait, le CEO de Facebook n’a pas vraiment réussi son grand oral face au Congrès américain. Obligé de fournir des explications pour tenter d’apaiser le scandale mondial qui touche le réseau social, dont l’image a fortement été écornée, Mark Zuckerberg est apparu plusieurs fois fort embarrassé par les questions qu’on lui a posées. Sa gêne, qu’il n’a pas totalement réussi à dissiper, était palpable face aux accusations de fuites de données, mal protégées par sa société. Pourtant, pour limiter les reproches, le patron de Facebook avait eu pour consigne de ne surtout pas révéler que son réseau appliquait déjà les consignes édictées par le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), ce qu’il a scrupuleusement fait. Cette révélation sur la stratégie adoptée par Mark Zuckerberg pour se justifier a été faite par le journaliste américain Andrew Harnik, qui a réussi à photographier les notes utilisées par Zuckerberg pour étayer sa défense.