Montpellier, capitale 2019 du Pacte de Milan
La ville de Montpellier accueille en ce début octobre une centaine de maires signataires du Pacte de politique alimentaire urbaine de Milan. Cent-quatre-vingt-dix-sept ville se sont engagées dans cette démarche de systèmes alimentaires durables.
Le Pacte de Milan
En octobre 2015, à l’occasion de l’Exposition Universelle de Milan, une centaine de maires de grandes cités ont décidé de signer le Pacte de politique alimentaire urbaine de Milan. Cette exposition universelle avait pour thème « Nourrir la planète, Énergie pour la vie ». La ville d’accueil avait donc souhaité profiter de l’occasion pour promouvoir les bonnes pratiques alimentaires. L objectif était également d inciter d’autres villes à s’y engager. Le Pacte de Milan est en fait un document exprimant une forte volonté de construire des systèmes alimentaires territoriaux durables.
Un pacte de politique alimentaire
En octobre 2015, une centaine de ville du monde entier ont signé le Pacte de politique alimentaire urbain de Milan. Il s’agissait en fait de promouvoir les bonnes pratiques alimentaires et inciter d’autres villes à s’engager dans cette démarche. Ce pacte se décline autour de 6 axes prioritaires. Le premier est d’assurer un environnement propice à une gouvernance alimentaire. Il veut promouvoir une alimentation durable et une bonne nutrition pour tous. Ce document a pour objectif d’assurer l’équité sociale et économique. Il appuie et soutient la production alimentaire. Enfin, ce pacte vise à l’amélioration de l’approvisionnement et de la distribution alimentaire. Tout cela passe par des propositions d’actions concrètes, elles sont au nombre de 37.
Montpellier, capitale 2019 du Pacte de Milan
En octobre 2015, une centaine de ville du monde entier ont signé le Pacte de politique alimentaire urbain de Milan.En ce début d’octobre, la ville de Montpellier accueille donc plus d’une centaine de maires des villes signataires du pacte de politique alimentaire urbaine de Milan. Pour cette 5e édition de cette rencontre annuelle, il sera question des liens entre alimentation des villes et objectifs de développement durable de l’ONU. Alors que 55% de la population mondiale vit en ville, les systèmes alimentaires urbains semblent bien problématiques du point de vue environnementale et sanitaire. En fait, les populations urbaines mangent des aliments plus transformés et conditionnés et ils gaspillent plus que les populations urbaines. En fait, les systèmes alimentaires urbains ne sont pas durables et le Pacte de Milan permet aux villes de réinvestir la question alimentaire. Les communes se réapproprient leurs politiques alimentaires et ce pacte est la concrétisation d’un véritable élan collectif de reprise en main des systèmes alimentaires par les pouvoirs publics locaux.
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