Défense de l’environnement : enfin première !
Un progrès dans la défense de l’environnement.
La décision gouvernementale en faveur de la défense de l’environnement pourrait être une avancée décisive, au sens strict du terme, puisque cette protection de devrait passer de l’article 34, comme c’était initialement prévu, à l’article premier de la Constitution. Obtenue par le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, dont la persuasion a convaincu Emmanuel Macron, cette mesure a pour ambition de placer la lutte contre le changement climatique en première place des principes fondamentaux de la République.
La perspective d’une avancée majeure
Ce projet de rôle prioritaire de la défense de l’environnement dans la Constitution constituerait une victoire indéniable pour les militants écologistes, les ONG, et pour Nicolas Hulot en particulier. Le ministre de la Transition écologique s’est d’ailleurs félicité de cet accord passé avec le président de la République. Le président de l’Assemblée nationale François de Rugy, également écologiste, a soutenu cette inscription de la sauvegarde de l’environnement en première ligne. À l’avenir, cette évolution devrait renforcer l’importance de la place accordée à la protection de la biodiversité, et permettre d’intensifier les efforts menés contre le dérèglement climatique.
D’autres changements à venir
Cette modification constitutionnelle portant sur la défense de l’environnement, clairement majeure pour l’écologie, n’est évidemment pas le seul point qui devrait être changé. Si elle est acceptée, la révision de la Constitution de la Ve République, voulue par Emmanuel Macron, sera la vingt-cinquième. Historiquement, le premier article qui avait été concerné, corrigé le 4 juin 1960, portait sur l’indépendance des anciennes colonies africaines. Concernant les termes qui seront utilisés dans la formulation de cette nouvelle mesure en faveur de l’écologie, Nicolas Hulot a déclaré : « […] il faut regarder (…) notamment la portée juridique. Personnellement, je souhaite qu’environnement, climat et biodiversité y figurent, que la finitude des ressources également […]. » Le ministre a ajouté : « […] donc ce n’est pas aussi simple que ça. » Il faut maintenant que l’Assemblée valide cette proposition en séance plénière, et que le Sénat l’approuve également. La décision finale à propos de cette révision devrait être connue avant le 10 juillet prochain.
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