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Conséquences économiques : la canicule coûtera de l’argent

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Conséquences économiques : les excès de chaleur auront un prix

Depuis hier, les conséquences économiques de la canicule ont déjà commencé à se faire sentir. En fonction des métiers de chacun, les retombées ne seront pas toutes positives. Sauf bien sûr pour les vendeurs de climatiseurs, de ventilateurs, de glaces et de boissons fraîches.

Des pertes financières à prévoir

En 2004, un rapport sénatorial sur les conséquences de la canicule historique de 2003 avait évalué les pertes financières engendrées. De fait, cette étude avait chiffré les conséquences économiques subies par la France entre 15 et 30 milliards d’euros. Ainsi, les très fortes chaleurs avaient presque coûté au pays 0,2 % de son Produit Intérieur Brut. Alors, quelles conséquences économiques attendre de cette nouvelle canicule dans les prochains jours ? A l’évidence, une activité globalement ralentie. Sans surprise, celle-ci se répercutera forcément sur la productivité.

Des conséquences économiques sur les métiers du bâtiment

Dans le BTP, chaque fois que le mercure s’approche des 40 degrés, voire plus, les métiers de la construction et des travaux publics doivent lever le pied. Parfois, en s’arrêtant totalement de travailler, si la chaleur devient trop étouffante. On dit que ces secteurs particuliers sont « météosensibles ». Ainsi, lorsque les conditions météo sont trop anormales, les travailleurs peuvent même profiter de « congés intempéries ». Cela implique des rémunérations partielles, attribuées quand les chantiers doivent être fermés, à cause du mauvais temps. Pour le BTP, Muriel Pénicaud a prévenu que pendant cette canicule des contrôles attentifs seront effectués. Ces vérifications auront lieu car « […] c’est là qu’il y a le plus de risques », a déclaré la ministre du Travail.

Divers secteurs touchés

Les conséquences économiques d’une canicule sont souvent une activité économique ralentie.

Autres secteurs impactés par l’excès de chaleur, les transports publics (trains, bus, métros, etc.). En effet, les rails peuvent notamment subir des déformations, causées par des températures trop fortes. Donc, dans les transports aériens et ferroviaires, des retards seront sans doute à prévoir. Par ailleurs, la consommation électrique peut aller jusqu’à doubler (climatiseurs, ventilateurs, réfrigérateurs, etc.), à cause de besoins plus intenses. De plus, tous les métiers qui utilisent des appareils qui dégagent de la chaleur, par exemple des fours, sont aussi gênés dans leur activité. De ce fait, les boulangers, les agriculteurs, les pressings ou les cuisiniers sont concernés. La hausse anormale du thermomètre peut aussi affecter certains emplois saisonniers, comme les cueilleurs de fruits. Ou encore les activités de plage. Fréquemment, pendant une canicule, ces secteurs sont obligés de s’adapter, en changeant leur façon de travailler.

Les emplois de bureau

Pour les personnes qui travaillent dans les bureaux, leurs employeurs ont l’obligation de leur fournir une bonne hydratation. Parfois, cela peut en plus s’accompagner d’une souplesse accordée dans les horaires de travail. A ce sujet, Muriel Pénicaud a rappelé qu’équiper les locaux des entreprises contre de très fortes chaleurs était une obligation légale.

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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.