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Cinq idées fausses au sujet des personnes handicapées

Cinq idées fausses au sujet des personnes handicapées

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Cinq idées fausses : quelques préjugés trop souvent répandus.

En raison d’une certaine méconnaissance de leurs comportements, ou de la gêne qu’ils suscitent dans la vie courante, les personnes handicapées sont victimes, en plus de leurs difficultés quotidiennes, de fréquents malentendus.

 

cinq idées fausses-personnes-handicapées– Le handicap mental et le handicap psychique sont deux troubles identiques.

Bien que leurs conséquences comportementales se ressemblent, ces deux formes de handicaps doivent cependant être différenciées. Le handicap mental est causé par une déficience intellectuelle qui affecte globalement les capacités cognitives et la réflexion. Le handicap psychique, lui, est la conséquence de pathologies psychiques invalidantes, comme la schizophrénie, des troubles bipolaires, une dépression grave ou une forte anxiété. Ce type de handicap n’affecte pas les capacités intellectuelles. Dans certaines circonstances qui affectent l’émotion de la personne handicapée, ce trouble l’empêche d’utiliser pleinement ses capacités.

– La trisomie 21 est le handicap mental le plus fréquent.

En France, on estime qu’environ 50.000 à 60.000 personnes sont porteuses de cette anomalie génétique. Aujourd’hui, 30 % des handicaps mentaux restent d’origine inconnue. Les causes identifiées qui sont les plus fréquentes sont généralement génétiques. Ces handicaps peuvent aussi provenir d’accidents qui surviennent pendant la grossesse ou lors de la naissance, ou encore de maladies contagieuses. Ils peuvent alors provoquer des malformations cérébrales ou des dérèglements du métabolisme.

– Les personnes atteintes d’un handicap mental ne s’en rendent pas compte.

Cette idée reçue, bien que rassurante, est totalement fausse. Les personnes qui portent un handicap psychique perçoivent tout autant que nous les réactions de malaise qu’elles provoquent, les attitudes négatives à leur égard, voire les moqueries. Elles y sont même parfois encore plus sensibles, car leur sensibilité est souvent hyperdéveloppée.

– Les personnes porteuses d’un handicap mental doivent forcément vivre dans une institution spécialisée.

Les personnes ayant un handicap mental ont des capacités d’autonomie très variables. Elles ont chacune leurs capacités propres, qui entraînent des difficultés inégales. Certaines ont besoin d’être aidées en permanence, au quotidien, dans les gestes les plus simples, d’autres en revanche sont tout à fait capables de vivre seules, d’une manière indépendante, dans leur propre logement.

– Les personnes qui ont un handicap mental doivent toujours être accompagnées et assistées.

En raison d’un niveau d’autonomie très différent suivant les individus, certaines personnes atteintes d’un handicap mental sont parfaitement capables de s’exprimer seules et de se faire comprendre. Cependant, cela peut nécessiter chez elles plus de temps et une plus grande concentration. Il faut donc leur accorder beaucoup d’écoute, en se montrant disponible et patient. Pour se repérer et se diriger correctement, ces personnes ont souvent besoin d’une signalétique adaptée, claire et colorée, qui utilise des symboles ou des pictogrammes simples. Aujourd’hui, le pictogramme « S3A » est utilisé par un certain nombre d’organismes qui souhaitent faciliter leur accessibilité. Ce symbole signale que les personnes porteuses d’un handicap seront accueillies de manière plus attentive.

 

 

 



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Jean Jacques Alvo a découvert sa vocation pour le journalisme après un séjour formateur de deux ans aux États-Unis. Il débute sa carrière dans la presse écrite, où il acquiert une solide expérience. En 2001, il accède à une position de premier plan en prenant la direction de la rédaction du Bulletin des communes. Sous son impulsion, il redéfinit la ligne éditoriale du bulletin pour mieux répondre aux besoins des élus, ainsi qu'à ceux des cadres et agents des collectivités locales et territoriales. Il réalise des articles de fond et des interviews de terrain afin de remonter à l'échelon national les bonnes pratiques locales, pouvant apporter une aide précieuse à la prise de décision pour d'autres élus confrontés aux mêmes défis sur leur territoire.