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« Sea Bubble » : la « bulle » volante va bientôt être utilisée

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« Sea Bubble » : un nouveau véhicule pour survoler l’eau.

La « bulle » volante, conçue par la start-up SeaBubbles et dévoilée au grand public en 2016 lors du Salon Viva Tech, sera bientôt diffusée et disponible à la vente. D’abord envisagée comme un nouveau type de taxi, capable de survoler l’eau, cette bulle avait été pressentie il y a deux ans pour circuler sur la Seine. Finalement, sa diffusion s’orientera plutôt vers une clientèle privée.

sea-bubble-bulle-volanteLa « bulle » volante, conçue par la start-up SeaBubbles et dévoilée au grand public en 2016 lors du Salon Viva Tech, sera bientôt diffusée et disponible à la vente. D’abord envisagée comme un nouveau type de taxi, capable de survoler l’eau, cette bulle avait été pressentie il y a deux ans pour circuler sur la Seine. Finalement, sa diffusion s’orientera plutôt vers une clientèle privée.

Au moment de son lancement, ce nouveau véhicule, inventé par Alain Thébault, en collaboration avec le champion du monde de windsurf Anders Bringdal, avait séduit Anne Hidalgo. La maire de Paris était même favorable à son utilisation à Paris. La Capitale l’avait presque adopté, mais des difficultés légales et administratives avec la RATP ont finalement retardé l’exploitation publique de ce projet innovant. Pour rebondir, la start-up s’est donc réorientée vers de grands groupes hôteliers de luxe, intéressés par cette nouvelle façon de transporter leurs clients. Dès l’année prochaine, une vingtaine de « bulles » sera proposée à la vente.

La future diffusion de ces bulles pourrait concerner 18 pays. Outre la France, des acquéreurs potentiels se sont déjà montrés intéressés aux États-Unis, au Canada, aux Émirats arabes unis, en Italie, et aussi en Hollande. Des discussions très avancées ont eu lieu à Rotterdam, à Dubaï, et aussi à Venise, qui envisage d’utiliser la « bulle » française pour effectuer le trajet entre son aéroport et la Sérénissime.

Pour convaincre, ce taxi futuriste possède de nombreux atouts : il ne pollue pas, ne fait pas de bruit, offre une grande stabilité, et il ne fait aucune vague en se déplaçant.

Le « Bubble Taxi » existe pour l’instant en un seul modèle. Il est capable de transporter un pilote et quatre passagers. Sa vitesse va de 11 km/heure (6 noeuds) à un maximum de presque 28 km/heure (15 nœuds). Son usage est limité aux eaux calmes (fleuves, canaux, lacs, baies). Il est donc inadapté à des sorties en mer. Cependant, d’autres modèles plus résistants devraient bientôt voir le jour.

Une « bulle » autonome, donc sans chauffeur, est actuellement à l’étude, ainsi que deux autres modèles plus grands, capables de transporter 12 et 40 personnes. Ces derniers pourraient notamment servir à véhiculer les employés d’une société.

Un prototype de bateau-bus électrique, d’une capacité de 110 personnes, est également en cours de développement. Cette version dispose d’une autonomie de 14 heures. Intéressée, Anne Hidalgo a demandé à ce qu’on lui présente cette version, qui pourrait offrir une solution écologique de transport en commun dans la Capitale.

Le premier prix d’une « bulle » volante, dans sa version de série, devrait être de 140.000 €.

Pour plus d’informations (en anglais) aller sur le site : http://seabubbles.fr/

 

 

 

 

 



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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.