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Le marché des offres aux entreprises : la réponse de la FIRIP à l’ARCEP

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L’avancée du Très Haut Débit fixe entre 2017 et 2020. Après la consultation faite par l’ARCEP sur ce marché, la Fédération apprécie les avancées importantes qui en sont ressorties. Notamment en matière de régulation, qui favorise enfin l’émergence d’un troisième acteur sur ce marché spécifique. Cependant, la FIRIP demande à l’ARCEP une action plus énergique concernant la partie la plus dense du territoire, afin qu’une concurrence équitable puisse s’établir.

arcep-firipAccélération voulue par Emmanuel Macron 

La FIRIP insiste sur l’importance des engagements de délais pris par Orange, qui doivent permettre à l’opérateur KOSC de faire une première livraison le 1er janvier 2018. À ce sujet, Etienne Dugas, Président de la Fédération, a fait ce commentaire lié à l’accélération voulue par Emmanuel Macron : « La duplication de ce qui fait le succès du modèle des RIP, à savoir l’ouverture, la neutralité et l’activation, sur les zones AMII et très denses, via l’arrivée d’un troisième opérateur, est un signal très positif pour les entreprises en attente de solutions Très Haut Débit compétitives sur ces territoires. Nous sommes sur la bonne voie pour déverrouiller le marché Entreprises, mais attention au calendrier ! »

Arrivée prochaine du Très Haut Débit.

La FIRIP veut fédérer l’ensemble des acteurs du Wi-Fi français pour les entreprises d’un troisième opérateur investisseur. Celui-ci s’est donné pour objectif de rendre, pour les sociétés, la fibre aussi accessible que le cuivre. L’opérateur KOSC s’est donc engagé à livrer ses offres à partir du 1er janvier 2018, selon un modèle proche de celui respecté par les RIP. Ces offres seront disponibles sur la zone d’initiative privée, sur laquelle elles faisaient défaut depuis plus de quatre ans. L’action de l’ARCEP a permis l’émergence de ce troisième acteur, afin de favoriser un meilleur équilibre concurrentiel.

Cette évolution concerne essentiellement la zone AMII, constituée à 33 % par des entreprises. Malheureusement, cette avancée ne s’effectue pas encore dans les mêmes conditions que dans la Zone Très Dense (ZTD), composée à 23 % par des entreprises. Ce déséquilibre rend incertain l’avenir des entreprises situées dans la Zone Très Dense et la Zone Fibre 1. Celles-ci risquent en effet de pâtir d’une concurrence réduite par rapport au reste de la France, bien qu’elles soient concentrées dans et autour des plus grandes villes, regroupées dans les 106 communes les plus denses.

Déroger à la livraison d’offres passives

Actuellement, l’autorité régulatrice permet de déroger à la livraison d’offres passives entre le NRO et le PM sur cette zone, principalement à cause d’une absence de fibre. Cette carence en offres passives destinées aux entreprises limite l’innovation à celle qui sera consentie par l’opérateur dominant, fournisseur des offres activées. Cela laisse le champ libre à cet opérateur en matière de différenciation technique et de tarifs.

Pour rééquilibrer ce marché, la FIRIP préconise de labelliser l’extension de la Zone F1, dite « zone fibrée ». La Fédération a notamment signalé à l’ARCEP que l’assouplissement qu’elle a constaté dans la régulation des offres concernant la Zone F1 pourrait compromettre l’équilibre concurrentiel global de ce marché.



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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.